Tout comme le vin, le chocolat se déguste. Il se mérite, se dévoile, se découvre ou se révèle. Sauce, entremets, gâteau, confiserie…, le chocolat est un véritable trésor qui émoustille les papilles ! Pour sublimer davantage encore les subtilités aromatiques du cacao, le choix d’un bon vin peut très vite devenir la petite note en plus qui donnera un caractère exceptionnel à votre mets.

Accorder vin et chocolat : quelles règles ?

À l’approche des fêtes de fin d’année, nous sommes nombreux à nous demander quels vins choisir pour accompagner chacun des plats servis lors du réveillon. Pas question de commettre d’impairs : le foie gras avec un vin moelleux, les huîtres avec un riesling alsacien ou un xérès… Si certaines associations relèvent de l’évidence, d’autres sont plus difficiles à dénicher. C’est le cas, notamment, pour les plats sucrés-salés et pour les desserts au cacao. Pourtant, le chocolat de Noël est l’une des stars incontournables à cette époque de l’année. La première règle à garder en tête : plus votre boîte de chocolat de Noël sera composée de chocolats au goût puissant, plus il devra être accompagné d’un vin corsé. La seconde, c’est bien évidemment de se faire plaisir, en toute modération bien sûr !

 

À chaque chocolat, son vin…

Au-delà de 70 % de cacao, il faut un vin de caractère avec des arômes prononcés, tel qu’un vin rouge des Corbières, un côte-rôtie ou un vin du Languedoc. Lorsque la teneur en cacao dépasse les 80 %, mieux vaut s’orienter vers un vin naturel doux comme le porto, le madère, le banyuls ou le maury. Mais comme le vin, le chocolat pour Noël se décline en une gamme aromatique particulièrement riche. Les chocolats au lait ou à faible teneur en caco (50%) seront sublimés, par exemple, par un champagne rosé, par un vouvray sec ou par un sauvignon. Le chocolat blanc, plus sucré, s’accordera davantage avec un vin blanc sec d’Alsace. Contrairement aux idées reçues, le champagne – autre que le champagne rosé – n’est pas le meilleur allié du chocolat de Noël. Il est également conseillé d’éviter les vins trop liquoreux, qui viendraient alourdir un dessert au chocolat, et non le sublimer.